L’OM sans solution contre Metz au Vélodrome
A voir la satisfaction des joueurs du FC Metz au coup de sifflet final, dimanche 7 novembre, on mesure l’importance de ce résultat après treize journées de Ligue 1. Accrocheurs, les Messins ont joué une grande partie de la seconde période en infériorité numérique face à une équipe marseillaise en manque d’énergie, soixante-douze heures après le match nul (2-2) obtenu contre la Lazio Rome en Ligue Europa.
Les hommes de Frédéric Antonetti restaient sur dix-sept matchs de championnat en encaissant au moins un but. La série a donc pris fin au Vélodrome. Offensif mais inefficace, l’OM reste quatrième du classement avec 23 points, tandis que Metz, malheureux avec deux poteaux heurtés en première période, est englué à la dernière place avec 8 points.
La première surprise de ce match dominical se trouvait dans la composition marseillaise. A 36 ans, Steve Mandanda faisait son retour dans les buts de l’OM, barré jusque-là dans la hiérarchie par l’Espagnol Pau Lopez, recrue estivale du club. En l’absence de leur fougueux entraîneur argentin Jorge Sampaoli, suspendu, les Marseillais ont entamé la rencontre à l’envers, Thomas Delaine frappant le montant à deux reprises (6e et 34e).
L’OM aurait pu sombrer si Boubakar Kouyaté, en position de hors-jeu, ne s’était pas retrouvé sur la trajectoire d’un but messin, logiquement annulé par l’assistance vidéo (21e), ou si Opa Nguette n’avait pas aussi mal négocié de nombreuses contre-attaques.
Pour les Marseillais, la seule réelle occasion est venue, comme souvent, des pieds de Dimitri Payet. Le meneur de jeu a trouvé la barre transversale à la 22e minute. En l’absence de Boubacar Kamara, suspendu pour cette rencontre, Matteo Guendouzi a sans cesse cherché des solutions. Sans succès. Les Messins ont joué le reste de la rencontre en infériorité numérique, après l’exclusion de Jemerson (56e) pour un mauvais geste sur Payet. Dix minutes plus tard, c’est Steve Mandanda qui a brillé, avec un duel remporté devant Fabien Centonze. A onze contre dix, l’OM s’est montré brouillon, sans cohérence.
Et la fin de match haletante n’y changera rien. Oukidja a sauvé son équipe sur une tête d’Arkadiusz Milik à la 80e minute, avant de détourner une frappe de Konrad de La Fuente à la 87e. Les neuf minutes de temps additionnel auront légèrement ravivé l’espoir du stade marseillais. Mais l’OM patine et enchaîne un deuxième 0-0, après celui obtenu contre le Paris-Saint-Germain, le 24 octobre.
Nice cède la deuxième place à Lens
Dans un match où les projecteurs étaient braqués sur Andy Delort, passé de la Mosson à la rade niçoise cet été pour dix millions d’euros, l’OGC Nice a fait la mauvaise affaire du jour (0-1).
Dominé par la conquérante équipe de Christophe Galtier, Montpellier a atteint la pause sur un score vierge. Le gardien héraultais, Jonas Omlin, n’a eu que deux arrêts à faire sur les dix tirs du Gym lors du premier acte. En seconde période, les Niçois sont revenus avec les mêmes intentions offensives. Mario Lemina a fait trembler la barre (54e) avant que Maxime Estève ne sauve Montpellier après un retourné acrobatique de Delort (76e). Les Niçois vont, par la suite, payer le prix de ce manque d’efficacité. Sur le seul temps fort des visiteurs, Florent Mollet ouvre la marque à la 80e minute, d’une frappe du pied gauche.
Montpellier laisse l’Allianz Riviera pantoise et rentre de Nice avec les trois points. Après sa superbe victoire (4-0) contre Troyes, Lens profite de ce faux pas à domicile des Niçois pour grimper à la deuxième place du classement de Ligue 1.
Et par ailleurs
- Le stade Geoffroy-Guichard sonnait creux. Mais les alentours du stade étaient bien animés par des supporteurs en colère. Quatre groupes ont manifesté contre la direction du club et son entraîneur. Sur le terrain, les joueurs stéphanois étaient à la recherche de leur première victoire cette saison, dans une enceinte vide, après le huis clos infligé par la Ligue, à la suite des incidents contre Angers, le vendredi 22 octobre 2021. Et c’est chose faite. Bien mal embarqués et menés de deux buts (de Mohamed Bayo et Jason Berthomier), les hommes de Claude Puel ont renversé la situation, en marquant deux fois en toute fin de match face à Clermont (3-2). Arnaud Nordin, Jean-Philippe Krasso et Saïdou Sow sont les buteurs verts. « Ça fait vraiment du bien. On y a cru jusqu’au bout, à l’envie. On sait que ce n’est qu’un petit bout de la route, qui est très longue », a réagi Krasso sur Prime Video. Enfin, un peu d’air pour Saint-Etienne, qui remonte à la 19e place du classement.
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Rapidement réduit à dix avec le carton rouge de Jérôme Hergault (28e), Lorient a perdu sur sa pelouse contre son voisin brestois (1-2). Et ce, malgré le premier but de la saison d’Adrian Grbic, l’attaquant autrichien des Merlus. Pour Brest, Romain Faivre et Steve Mounié sont les buteurs de cette après-midi bretonne. Les Brestois sortent de la zone rouge (17e avec 12 pts). Lorient reste sur six matchs sans gagner tandis que Brest enchaîne sur une seconde victoire de rang après avoir dominé Monaco (2-0) le week-end dernier.
- Nantes et Strasbourg se sont quittés sur un match nul (2-2) malgré l’exclusion de l’Alsacien Ludovic Ajorque (51e) et les deux clubs restent bloqués à 18 points. Kalifa Coulibaly a marqué le premier but de la partie, mais Habib Diallo a égalisé juste avant la pause (44e, 1-1). A onze contre dix, les Nantais ont repris l’avantage grâce à Randal Kolo Muani (2-1, 49e), mais les Alsaciens ont de nouveau égalisé par Thomasson (68e, 2-2).
- Dix-huit points, c’est aussi le total de Monaco, incapable de s’imposer à Reims (0-0). Les Monégasques sont à la peine, ils n’ont plus marqué depuis trois rencontres. Imprécis et inoffensif, l’ASM reste sur trois matchs sans victoire, toutes compétitions confondues, et stagne à la 10e place (18 pts).
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