Changer le monde sans violence, est-ce possible ? A l’occasion de la COP26, des mouvements de désobéissance civile non violents cherchent à faire pression sur les gouvernements pour lutter contre le changement climatique. C’est le cas notamment du mouvement écologiste Extinction Rébellion.
Cette forme de militantisme non violent fonctionnerait même deux fois mieux que la violence pour faire aboutir une cause politique, assure le groupe écologiste, qui se réfère à une étude américaine publiée en 2011. Une étude pourtant très fragile, et que les spécialistes français du sujet tendent à relativiser.
Sources :
Une étude américaine sur l’efficacité de la désobéissance civile non violente.
- Why Civil Resistance Works – The Strategic Logic of Nonviolent Conflict – Erica Chenoweth, Maria Stephan (Columbia University Press, 2011)
L’origine du mot « casseur ».
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« Casse, politique et représentation dans la France contemporaine »
Droit et cultures, no 58, p. 199-221. Moreau de Bellaing, Cédric. 2009.
Les manifestations calmes n’attirent pas une meilleure ou une plus grande couverture médiatique que celles où il y a de l’agitation :
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Harvey Molotch, « Media and Movements »
The Dynamics of Social Movement, Cambridge (MA), Winthrop Publisher, 1979, p. 81.
Sur les effets médiatiques de la violence en manifestation :
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Gadi Wolfsfed, « Media, Protest, and Political Violence : A Transactional Analysis », Journalism Monographs, (juin 1991)
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Amitai Etzioni, Demonstration Democracy, (New York, Gordon and Breach, 1970)
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William A. Gamson, The Strategy of Social Protest, Homewood (Ill.) chapitre VI, (Dorsey Press, 1975).
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Making the News : Anarchist Counter Public Relations on the World Wide Web
Lynn Owens & L. Kendall Palmer University of North Carolina, Chapel Hill Department of Sociology (2003)
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