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Thursday, July 29, 2021

JO 2021 de Tokyo : le nageur Maxime Grousset, première participation aux Jeux et première sensation

Maxime Grousset avant le 100 m nage libre, le 29 juillet, à Tokyo. Maxime Grousset avant le 100 m nage libre, le 29 juillet, à Tokyo.

Comme quoi, Maxime Grousset avait raison de philosopher. « Chaque jour est un nouveau jour, il faut aller de l’avant », devisait-il, mardi 27 juillet, après une course laborieuse. Deux jours plus tard, le Français est allé de l’avant. Et très vite. A 22 ans, pour sa première participation aux Jeux olympiques, le nageur français est passé tout près d’un podium dans l’une des épreuves phares des Jeux olympiques : le 100 m nage libre, terminé à la quatrième place, en 47 secondes et 72 centièmes, derrière l’Américain Caeleb Dressel (47 secondes et 2 centièmes), l’Australien Kyle Chalmers et le Russe Kliment Kolesnikov.

Lire aussi JO 2021 de Tokyo : Caeleb Dressel, champion olympique du 100 m nage libre

« Je fais partie des meilleurs maintenant », a soufflé le jeune homme après la course. Il partait du plot numéro 8, avec le moins bon temps des qualifications : 47 secondes et 82 centièmes, ce qui était pourtant, jusqu’à la finale de jeudi, son meilleur temps en la matière. Mardi, après sa série qualificative pour les demi-finales du 100 m, il confiait aux journalistes « l’envie de se déchirer, d’essayer de se battre » pour une médaille. La veille, le nageur faisait déjà une première apparition en finale, celle du relais 4 × 100 m nage libre, qu’il a terminé à la sixième place avec l’équipe de France.

S’il y en a un pour parler de la détermination du nageur, c’est bien Michel Chrétien. Joint par téléphone, l’entraîneur a suivi la finale depuis la France. Il parle d’« un très gentil garçon, avec de l’ambition. Quand il est arrivé à Amiens, il m’a dit : “Je veux être champion olympique.” Ce n’était pas du vent, il se trouve maintenant en chemin. »

« Prendre tous les risques »

Né à Nouméa, l’ancien licencié du Cercle des nageurs calédoniens a quitté l’île en 2016. Encore mineur, il prend l’avion pour l’Hexagone où il rejoint l’Amiens métropole natation. « Il m’avait écrit un mail, je l’avais pris sur dossier, mais je ne l’avais encore jamais rencontré, se souvient Michel Chrétien, alors réputé pour entraîner le champion olympique Jérémy Stravius. Il voulait s’entraîner avec moi. Je m’étais dit que, pour venir d’aussi loin, il en voulait vraiment. »

Depuis 2019, les deux hommes continuent leur collaboration à Paris. Le nageur s’est établi à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep). A distance, M. Chrétien a encore eu l’occasion de discuter stratégie avant la finale olympique. « Ce garçon aime le jeu, alors il fallait prendre tous les risques, tout faire pour essayer de monter sur la boîte [le podium] », raconte-t-il. En l’occurrence : prendre le meilleur départ possible sur les 50 premiers mètres, car « beaucoup de sprinteurs reviennent très vite dans le second 50 mètres ». Las : « les 15 derniers mètres ont été un peu compliqués », reconnaît l’entraîneur.

Le dernier sprinteur français en date à avoir connu le podium olympique au 100 m nage libre reste donc Alain Bernard, titré en 2008 à Pékin.

En attendant les Jeux de Paris en 2024, Maxime Grousset pourra encore « jouer » quelques heures à Tokyo. Il démarrera sa série du 50 m nage libre dès vendredi 30 juillet. Soit au lendemain de son « presque » podium.

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