Le championnat de France a un nouveau dauphin derrière le Paris-Saint-Germain. Alors que le Racing Club de Lens a concédé une défaite à Lyon, samedi 30 octobre, l’OGC Nice en a profité pour lui passer devant grâce à sa victoire arrachée dans les derniers instants dimanche après-midi à Angers.
Et pourtant, c’est Sofiane Boufal qui avait donné l’avantage aux Angevins sur penalty à la demi-heure de jeu. Comme le week-end dernier face à Lyon, le Gym se retrouvait mené 1-0 à la pause. Mais comme face à Lyon, les hommes de Christophe Galtier ont trouvé les ressources pour renverser la vapeur dans le temps additionnel de la seconde période.
L’homme providentiel se nomme Andy Delort. L’ancien Montpelliérain a d’abord égalisé avec beaucoup de réussite sur une frappe contrée par Romain Thomas à la 57e. Mais son deuxième but à la 90e+1 ne doit rien à la chance : il s’agit d’une reprise de volée limpide qui ne laisse aucune chance à Paul Bernardoni et offre la victoire à son équipe.
Le double buteur du jour refait ainsi parler de lui pour ses réalisations sur le terrain. Il y a quelques semaines, Andy Delort avait été au cœur d’une polémique : le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, l’avait vivement critiqué en conférence de presse. Ce dernier regrettait le fait que l’attaquant (né d’une mère algérienne il avait pris la nationalité algérienne en 2019) souhaite mettre sa carrière internationale entre parenthèses pendant un an au profit de son club, et revenir pour la Coupe du monde au Qatar qui se tiendra à la fin de 2022.
« Je vais avoir 30 ans dans deux jours et je suis à un moment charnière de ma carrière : je viens d’arriver dans un club où l’exigence et la concurrence sont beaucoup plus élevées, je veux mettre toutes les chances de mon côté », s’était ensuite justifié Andy Delort dans les colonnes du quotidien sportif L’Equipe.
Grâce à cette victoire 2-1, sa septième en douze journées, Nice revient à huit longueurs du PSG.
Et par ailleurs
- La passe de Troyes n’a pas eu lieu. Incapable de gagner le moindre match lors des neuf premières journées, l’Estac se dirigeait vers un troisième succès d’affilée face à Rennes, sur la lancée de ses victoires contre Nice et Reims. Menés rapidement, les hommes de Laurent Batlles ont renversé la vapeur en l’espace de deux minutes en fin de première période. C’est le champion du monde 2018 Adil Rami qui a sonné la révolte en reprenant victorieusement un corner botté par Tristan Dingomé, passeur puis buteur. Mais c’était compter sans le réveil breton en seconde période. Martin Terrier a concrétisé la domination de son équipe : score final 2-2. Le Stade rennais reste toujours invaincu depuis le 19 septembre.
- Face à Reims, Bordeaux, dix-septième au coup d’envoi, était bien mal embarqué dans cette affiche de mal classés. La jeunesse champenoise s’est d’abord illustrée avec des buts d’Hugo Ekitike (19 ans) et Bradley Locko (19 ans) et deux passes décisives délivrées par El Bilal Touré (20 ans). Menés 2-0 à vingt minutes de la fin, les Girondins semblaient au fond du trou. Mais Yacine Adli a inscrit le but de l’espoir avant que Jimmy Briand, entré en jeu en seconde période, fasse chavirer le Matmut Atlantique. L’attaquant, qui n’avait plus marqué de but depuis octobre 2020, s’est illustré deux fois, avec le penalty de la victoire à la 95e. A l’issue de la rencontre, Adli a d’ailleurs tenu à saluer la « paire de baloches énorme » de son coéquipier au micro de Prime Video.
- Ludovic Ajorque aurait pu jouer dans un film de Jean-Jacques Annaud. C’est en effet sur un « coup de tête » que l’attaquant du Racing Club de Strasbourg a débloqué la situation face à Lorient, lobant le gardien adverse à la demi-heure de jeu. Dix minutes plus tard, le Réunionnais était encore là pour remiser le ballon de la tête sur l’action qui a abouti au deuxième but alsacien, signé Habib Diallo. Ce dernier a même plié la rencontre juste avant la mi-temps en inscrivant un troisième but. Adrien Thomasson a conclu le travail : victoire 4-0 du Racing. Avec ce cinquième match sans victoire en L1, Lorient s’enfonce au classement.
- Depuis le départ de ses deux attaquants-phares cet été (Andy Delort à Nice et Gaëtan Laborde à Rennes), Montpellier s’en remet plus que jamais à son maestro Téji Savanier. Face à Nantes, le meneur de jeu s’est créé les deux seules occasions héraultaises durant la première heure de jeu. La troisième était la bonne, puisque sa frappe mal repoussée par Alban Lafont a été reprise par Florent Mollet à la 64e. Au bout d’un contre éclair, le jeune Elye Wahi (18 ans) a parachevé le succès des hommes d’Olivier Dall’Oglio. Et Téji Savanier était même tout proche d’inscrire le troisième sur coup franc, mais le ballon a frappé la transversale. Grâce à ce succès 2-0, Montpellier revient à une longueur de son adversaire du jour dans le ventre mou du classement.
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L’AS Monaco a été battue dimanche 2-0 par Brest, qui empoche sa première victoire de la saison. Les Brestois, grâce à Steve Mounié et Franck Honorat se sont offert un succès de prestige et reviennent à deux points de Reims, 17e. Les Monégasques, très peu en vue offensivement et à quatre jours d’affronter le PSV Eindhoven en Ligue Europa, encaissent une cinquième défaite en championnat cette saison.
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