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Saturday, July 31, 2021

JO de Tokyo 2021 : les Françaises vice-championnes olympiques en rugby à 7

La Néo-Zélandaise Michaela Blyde devançant la Française Camille Grassineau pour inscrire le premier essai de la rencontre, le 31 juillet à Tokyo. La Néo-Zélandaise Michaela Blyde devançant la Française Camille Grassineau pour inscrire le premier essai de la rencontre, le 31 juillet à Tokyo.

On l’avait quittée à Rio, pour le tout premier tournoi olympique de rugby à 7. En 2016, l’équipe de France féminine avait perdu en quarts de finale, éliminée par le Canada. Cinq ans plus tard, voilà les Bleues médaillées d’argent.

Alors que les bénévoles se hâtaient d’installer le podium au Tokyo Stadium, les Bleues restaient encore sur le terrain à sauter, à crier ensemble. Heureuses de leur parcours, malgré cette défaite (26-12) en finale face au Néo-Zélandaises, samedi 31 juillet, après un succès en demie, plus tôt dans la journée, contre les Britanniques (26-19).

Vice-championnes olympiques à Rio, les Néo-zélandaises avaient déjà dominé la France lors d’une précédente finale. C’était en 2018, à San Francisco, au terme de la dernière Coupe du monde en date. Défaite 29 à 0, en l’occurrence pour les Bleues.

Côté français, la médaille d’argent à Tokyo confirme la structuration observée ces dernières années. Car le retour du rugby au programme olympique – sous sa variante à 7, après un passage fugace du XV, il y a un siècle – a bouleversé le quotidien des joueuses.

Deux essais à quatre

En France, les hommes pouvaient déjà gagner leur vie avec leurs clubs à XV. Les femmes, à l’inverse, doivent au rugby à VII le début de leur professionnalisation. Les premiers contrats datent de 2014 avec la Fédération française de rugby (FFR), alors sous la présidence de Pierre Camou, prédécesseur de Bernard Laporte.

A l’époque, il s’agissait d’un peu plus de 1 000 euros par mois. Un mi-temps pour que les joueuses s’entraînent ensemble toute l’année, au siège fédéral de Marcoussis (Essonne), en parallèle d’études ou d’un autre métier.

Les années passant, le volume dévolu au rugby a augmenté. En 2017, la part dévolue au rugby passait aux trois quarts du temps de travail des joueuses, rémunérées à hauteur de 2 000 euros net par mois.

Cinq des treize joueuses présentes à Tokyo avaient déjà participé aux Jeux 2016 de Rio. Entretemps, l’équipe s’est renouvelée. Certaines joueuses continuant de pratiquer à la fois rugby à 7 et à XV. Comme Caroline Drouin, l’ouvreuse du Stade rennais, à la fois membre des équipes de France « septiste » et quinziste.

Samedi, Caroline Drouin aura inscrit un essai en première période. Tout comme Anne-Cécile Ciofani en seconde. Insuffisant toutefois face aux quatre essais de la Nouvelle-Zélande, qui a mené au score tout le match durant. C’est-à-dire pendant deux fois… sept minutes. Match disputé sur un terrain de rugby aux mêmes dimensions que celles des quinzistes. Mais avec deux fois plus d’espace et de latitude pour faire courir le ballon. Ce dont ne se privèrent pas les nouvelles championnes olympiques.

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